Entre 2011 et 2013, les crédits pour l’investissement locatif ont chuté de -46%, Pourquoi le nombre d’investisseurs immobiliers diminue ?

Dans la 18 ème édition de son Observatoire du crédit Immobilier, le courtier MeilleurTaux.com note la réticence des investisseurs malgré un contexte bancaire plutôt favorable. On y apprend notamment que le marché de l’investissement locatif est en berne et que 70% des transactions immobilières de 2013 se sont faites dans l’ancien.

Une fiscalité immobilière dissuasive

Entre 2011 et 2013, les crédits pour l’investissement locatif ont chuté de -46%. Ce phénomène s’explique par l’accumulation de plusieurs facteurs :
• prélèvements sociaux à 15,5%,
• imposition des revenus fonciers au barême progressif de l’impôt sur le revenu, ce qui crée une tranche supplémentaire à 45%,
• multiples modifications de la fiscalité des plus-values immobilières au cours des dernières années.
“Au-delà, ce qui est rédhibitoire, c’est ce doute qui plane sur la fiscalité. Les gens ne savent pas à quelle sauce ils vont être mangés dans quelques mois, dans quelques années. Tout peut arriver du jour au lendemain « , souligne le fondateur de Capcime Bertrand de Raymond dans les colonnes de VotreArgent.fr / l’Express.
Alternative pour atténuer ces charges : miser sur le régime de la location meublée non professionnelle (LMNP). En effet les amortissements peuvent absorber les revenus générés par la location.

Une rentabilité locative affaiblie

Les professionnels de l’immobilier appréhendent les prochains changements législatifs, notamment l’adoption par le gouvernement de la loi Duflot sur le logement. Avec l’Alur (projet de loi pour l’accès au logement et à un urbanisme rénové), la Garantie Universelle des Loyers (GUL) et l’encadrement des loyers, une baisse de rentabilité est à prévoir. La tendance observée est que les investisseurs préfèrent se touner vers l’ancien. Principaux attraits de ce type de placement immobilier :
• la possibilité de contourner les contraintes de plafonnement de loyer,
• acheter dans l’ancien revient moins cher que dans le neuf,
• s’il s’agit d’un bien à rénover, l’acquéreur peut bénéficier du mécanisme comptable de déficit foncier.

L’immobilier ancien garde un joker en matière de fiscalité

Investir dans des grandes villes comme Lyon dans de beaux immeubles en plein centre ville avec une fiscalité intéressante, c’est encore possible avec le déficit foncier, c’est ce que propose Capcime à ses clients lorsque cette solution reste la plus avantageuse.